Loukas Allen Davis [UC]

Mes amis disent que je suis toujours celui qui met l'ambiance, le clown de service, si vous avez un coup de blouse vous pouvez compter sur mon talent naturel afin de vous redonner le moral. Avec moi vous êtes sur de passer un bon moment, je suis quelqu'un qui rigole tout le temps, même lorsque ça ne va pas vous ne pourrez pas vous en rendre compte. En effet, je déteste que les autres s'inquiètent de mon état, personne ne m'a jamais vu verser une larme, on me dit donc insensible et pourtant, lorsque je suis seul, les larmes peuvent dévaler mes joues comme tout le monde, je suis humain après tout.

On dit de moi que je suis un séducteur né, oui, je ne m'en cache pas, j'aime les femmes, les hommes, leurs formes, leurs corps.. Et ce que j'aime par dessus tout, c'est plaire, j'aime savoir que je suis beau, j'aime qu'on me le dise. On me traite souvent de prétentieux, mais je ne considère pas cela comme un défaut. Après tout, n'est il pas plus agréable de voir quelqu'un bien dans sa peau plutôt qu'une personne renfermée sur elle même qui se déteste ? Je séduis, et j'aime ça. Mon physique est un atout, mon caractère aide aussi, je donne ce que l'on veut que je donne et puis une fois satisfait je pars. Mais je ne suis pas un connard, du moins je ne me considère pas comme tel. Les personnes avec qui je couche connaissent très bien mes attentions, elles savent que ce ne sera que pour une nuit, et une seule.

Seulement, parfois, elles ont beau connaître les termes du contrat, elles me trouvent tellement attachant qu'elle ne veulent plus me quitter. Il faut dire que lorsqu'on a passé un bon moment avec une personne c'est normal que l'on ait aucune envie de la quitter. Mais bon, je suis un être sauvage, jamais je ne m'attache..Et jamais personne ne m'attache.

Une autre qualité vient tout droit de mes amis, ils me disent « fidèles » en amitié, oui, c'est vrai, je ferais tout pour mes amis, ne t'avère pas de leur faire du mal où tu auras à faire à moi. Je suis de nature très protecteur, je déteste l'injustice et je suis toujours là à défendre le plus faible. Vous voyez le petit binoclard intello au premier rang de la classe ? Et bien, c'était ce genre de personne que j'étais sans arrêt entrain de défendre. Pourquoi des personnes aussi intelligentes devraient s'en prendre plein à la tronche par des petits cons ? Ils méritent tellement plus que ça. Je n'en étais pas pour autant vraiment amis avec eux, parce que nous n'avions rien en commun, cependant, dès qu'un gars s'attaquait à eux, je prenais part à la discussion et souvent on en venait aux mains. Oui, ça c'est mon insouciance, je ne me rends jamais compte tout de suite de la conséquence de mes actes, je vis au jour le jour et peu importe ce qu'il pourrait arriver suite à mes actions. Je suis insouciant, débile et spontané.

Je crois que tout mon succès vient du fait que je suis très tactile, oui j'aime toucher. Lorsque j'aborde une fille - ou un homme - je pose directement ma main sur son bras, ou alors sur sa main, je la regarde profondément avec mes yeux. Et je suis aussi très câlin, un espèce de nounours. Mais seulement lorsque je le veux. En effet, je ne suis pas « câlin » 24h/24, lorsque je ne veux pas qu'on me colle je peu rapidement vexer et repousser la personne. J'ai vraiment un caractère changeant, on me dit souvent lunatique..Un moment chaud, un moment froid, mais jamais tiède. C'est pour cela qu'on dit que je suis indéchiffrable, incompréhensible.

« Un décolleté, un rouge à lèvre, une eau de toilette, une sortie, quelques regards, un sourire, un échange, un rapprochement, une danse sensuelle, une bouche accrochée à un cou, des mains baladeuses, deux cœurs battants, une envie, un flirt, un certain nombre de caresses, deux langues enlacées, un string retiré, deux corps dansant l'un contre l'autre, une peau luisante de sueur, un acte, un oubli, un enfant. »

C'était en quelque sorte ce qu'avait retenu Loukas de sa venue au monde lorsqu'il était enfant. Vous allez vous dire, ce n'est pas une façon d'annoncer la mise au monde d'un enfant. Et bien non, le père du jeune garçon n'avait jamais su être un « bon père » comme quoi, ce n'est pas quelque chose de naturel chez tout le monde. N'ayant jamais désiré d'enfants – et surtout pas à cet age – ce gamin mit dans ses bras – alors qu'il n'avait que 20 ans – était tombé comme un coup de massue sur sa pauvre tête. La fibre paternelle, il ne connaissait pas. Ainsi, il laissait souvent son fils tout seul, en se disant qu'il était assez grand pour se débrouiller tout seul alors que le petit ne se déplaçait encore qu'à quatre pattes. Idiot, bête, oh oui ce serait certainement les meilleurs mots qui qualifieraient ce jeune père qui pensait plus à sa vie, ses folies et ses nouvelles expériences qu'à son garçon qui grandissait dans son coin. Ah si, certains soir, le jeune Davis était ravie d'avoir une descendance parce que oui, un petit garçon aussi mignon, ça attire les femmes.. Un bon moyen de se faire passer pour quelqu'un qui n'est pas. Oui, ce Don Juan était surement le plus beau parleur de la région. Toutes les femmes buvaient ses paroles naïvement et le jeune père ne faisait qu'en profiter pleinement.

« Les années passent et les jours ne se ressemblent pas. Les enfants grandissent mais les adultes restent gardent une âme enfantine. »

En tout cas, c'était le cas du père Davis. Il avait beau prendre quelques rides, ses aventures avec les femmes n'en étaient pas pour autant terminées. Seulement, son fils, il ne le détestait plus comme lorsqu'il était plus jeune. Maintenant, il voulait être son modèle, il lui apprenait toutes les choses – plus ou moins mauvaises – de la vie qu'un adolescent ne devrait jamais connaître. Ce n'est pas pour cela que Loukas aura mal tourné, non, c'est un jeune homme relativement bien élevé mise à part qu'il traite un peu les gens comme des objets, qu'il a une grande gueule et qu'il aime être au centre de toutes les attentions. Sinon, il est plutôt gentil.

« Un jour ou l'autre, l'oiseau doit quitter le nid. Seulement, le passé et le présent sont bien souvent liés au futur. Et l'enfance reste malgré tout dans l'esprit, dans le caractère et dans la tête. Devenir adulte, à quoi bon ? »

Il y a la maternelle, il y a la primaire, il y a le collège puis il y a le lycée. Tout ça pour finalement arriver difficilement à un diplôme obligatoire pour passer aux études supérieurs. Après les différents paliers passés – avec tout juste la moyenne – le brun se retrouvait maintenant dans la cours des grands. Là où les femmes sont belles et bien formées. Où les hommes prennent soin de leurs corps. L'université, ce qu'il attendait depuis qu'il était enfant. Son père lui disait toujours « Tu verras p'tit, là bas, c'est le paradis, des paires de nibards partout, tu verras qu'ça ! Ah ouais j't'en parle pas ! ». Ayant toujours été un beau parleur, le côté communication du jeune Loukas passait plutôt bien. Ainsi, il se dirigea par la suite dans une grande école de com' et de presse pour devenir peu à peu journaliste. Un métier qu'il adore d'une part parce qu'il est toujours aux contacts des autres et d'autres part parce que c'est un peu un travail de fouineur et il en raffole. Pousser certaines personnes à bout, s'amuser à les faire tourner en bourrique, son métier n'en est pas vraiment un. Pour lui, il s'agit bien plus d'un jeu. Passant d'agence en agence, il finit par recevoir une proposition des plus alléchantes, sa propre émission sur une chaîne bien connue. Terriblement ravie, cette émission est au cœur des préoccupations du jeune journaliste qui se donne bien du mal pour ravir les téléspectateurs.